👩‍💼 Aujourd’hui, nous mettons en lumière Emmanuelle Durand-Rodriguez, journaliste engagée depuis plus de 25 ans.

 

🌟 Membre du Comité Mission de Spring Lab depuis 2 ans, Emmanuelle incarne la fusion entre le journalisme et l’action, contribuant à façonner un monde plus équilibré et résilient.

 

🎙️ Elle aime par-dessus tout “interviewer et comprendre les entrepreneur.es et les chercheur.es, des passionné.es dont l’énergie combinée peut faire la différence”.

 

🤝 Sa mission : connecter des mondes qui se connaissent mal et porter leurs voix.

 

💪 Une véritable fierté pour Spring Lab de valoriser son engagement et sa contribution à la communauté. Emmanuelle est un exemple inspirant de l’impact que le journalisme engagé peut avoir dans la construction d’un monde meilleur.

  

 

Emmanuelle, pour commencer, peux-tu nous expliquer ce que tu fais actuellement chez Telmi Studio ?

 

Je suis journaliste depuis plus de 25 ans. J’ai d’abord été journaliste économique à BFM Business. Après avoir quitté Paris pour Toulouse, je suis devenue rédactrice en chef et j’ai créé “Objectif News” avec Aziliz de Veyrinas et Jean-Christophe Tortora. Le journal est ensuite devenu “La Tribune” et notre ligne éditoriale s’est élargie, passant de l’actualité des entreprises à une réflexion plus profonde sur les choix technologiques et leurs impacts sur les modèles économiques. En 2017, j’ai  décidé de quitter La Tribune. D’abord parce que je ressentais le besoin de plus de liberté et aussi parce que j’étais au bord du burn out avec beaucoup de responsabilités et quatre enfants jeunes. Je suis alors devenue journaliste indépendante, j’ai pu organiser ma vie différemment tout en continuant à explorer les décisions économiques et technologiques. J’ai ensuite créé Telmi Studio avec l’idée d’entreprendre à mon tour et de contribuer à comprendre l’interdépendance entre les enjeux économiques, environnementaux et sociétaux.

 

 

Peux-tu nous parler de l’interdisciplinarité, qui est au cœur de ta démarche ?

 

J’aime bien l’idée d’être une interface entre le monde de la recherche et celui de l’entreprise, favorisant ainsi le dialogue et la compréhension mutuelle. J’entretiens une proximité avec ces deux univers, ce qui me permet de les faire se parler et de promouvoir une réflexion transversale. J’ai à cœur de mobiliser les communautés autour d’actions collectives, avec détermination et enthousiasme. J’ai le regard analytique des journalistes mais je me considère aussi comme une porte-parole engagée. Je crois en un discours à impact pour relever les défis du changement climatique et de la justice sociale. Mon travail consiste à être une courroie de transmission entre différents mondes, à participer à des projets mobilisateurs et à amplifier leur visibilité. Cela explique aussi pourquoi je me sens proche des actions de Spring Lab !

 

 

En plus de ton travail journalistique, tu t’investis activement dans la promotion des femmes dans les médias ?

 

La place des femmes dans les entreprises, leur visibilité dans les médias et dans les sciences constituent un sujet qui me tient particulièrement à cœur et depuis très longtemps. « Objectif News » a, dès l’origine, donné la parole aux femmes cheffes d’entreprises. J’ai beaucoup travaillé sur la question de la visibilité des femmes dans les médias au sein du « Club de la Presse Occitanie ». Je me sens très concernée par tous les enjeux féministes et il me semble que les femmes, aujourd’hui, ont un rôle particulièrement important à jouer dans les transformations du monde.

 

 

On parle aujourd’hui de l’importance de la prise de conscience dans les sujets d’impact. Comment cela s’incarne-t-il selon toi ? 

 

C’est un véritable élément clé du changement. Mon objectif est de médiatiser la nécessité du changement et de mettre en lumière les actions constructives. J’ai également constaté l’importance de la mobilisation collective pour démontrer que le changement est possible et gratifiant. Il est essentiel de trouver du plaisir dans l’évolution de notre système et de faire preuve de fierté individuelle pour les actions que nous entreprenons.

C’est aussi pour cette raison que je suis investie dans le Comité Mission de Spring Lab, avec l’envie de contribuer à ma façon à accompagner l’impact de l’entreprise. Je suis désormais la référente sur un des 4 objectifs statutaires de l’entreprise “Éclairer, déclencher les prises de conscience pour transformer les modèles d’entreprise vers plus de responsabilité.” 

 

En conclusion, peux-tu partager avec nous ce qui te motive le plus dans cette démarche positive et ce que tu envisages pour l’avenir ?

 

Une des difficultés de l’époque est de trouver les mots et le ton justes pour dire les choses et éclairer la complexité. Cela me motive profondément. Je souhaite aussi participer à de nouvelles initiatives avec toutes les générations pour favoriser un changement global. Je n’aime pas les expressions comme « c’était mieux avant » ou « c’est comme ça ». Les phrases que j’aime commencent souvent par : « Et si… »