Créativité en entreprise, mon oeil… Arme secrète ou poudre aux yeux pour la transition ?

 

On parie que des articles pour stimuler la créativité, vous en avez déjà lu ? Et on parie que ces articles vous ont souvent laissé perplexes ?

 

On ne compte plus les méthodes qui visent à aider les entreprises à se saisir de cette compétence – qui plus est – est reconnue comme compétence clé par l’ONU pour relever les défis du XXIème siècle.

 

Dans cet article, place aux idées reçues, aux convictions, aux histoires qui alimentent notre vision de la créativité. Spoiler Alerte : oui, la créativité peut être et doit être une arme pour la transition des entreprises.

 

1️ÈRE IDÉE REÇUE – LA CRÉATIVITÉ INCITE À CRÉER TOUJOURS PLUS DE NOUVEAUTÉS, DE BESOINS, D’USAGES…

La créativité est un outil que l’on peut utiliser pour produire du nouveau – voire, du superflu -, comme pour trouver des solutions simples, sobres et ingénieuses aux problèmes contemporains. C’est Matthieu Dardaillon qui le dit : “Les low-tech prouvent que l’on peut répondre aux besoins fondamentaux avec créativité et sobriété.” On en retient donc qu’être créatif ne veut plus dire faire mieux ou autant avec moins de ressources. C’est simplement faire différemment et voir plus loin que son produit, son service et son business plan à 2 ans. Partir du : « Pourquoi ces derniers sont-ils utiles ? » et aligner son intention de création avec les besoins des générations futures pour changer de prisme.

 

2️ÈME IDÉE REÇUE : LA CRÉATIVITÉ EN ENTREPRISE EST SOUVENT APPLAUDIE, MAIS RAREMENT RÉCOMPENSÉE.

Il est parfois difficile de faire bouger les lignes en interne et d’être soutenu pour réinventer certains paradigmes dans les organisations. Bonne nouvelle : les alliés se trouvent aussi hors des murs ! Pour (re)valoriser une initiative lancée au sein d’une entreprise, il faut savoir s’appuyer sur des soutiens externes. Louise Seguin nous raconte que “dans le cadre du festival Agir pour le Vivant, nous avons monté une résidence d’entreprises pour favoriser l’exploration apprenante. C’était assez transcendant, les personnes se sont réellement connectées les unes aux autres”. Une créativité pour inventer des futurs qui n’existent pas encore ou pour habiliter un groupe à porter une mission qui le dépasse. Finalement, c’est aussi se dire que les leaders de demain seront créatifs, ou seront perdus.

 

3️ÈME IDÉE REÇUE : ON NE PEUT PAS MESURER LA CRÉATIVITÉ.

Souvent considérée comme une soft skill intangible, la créativité est une composante de l’intelligence cognitive. La question n’est pas de savoir la mesurer, mais plutôt de savoir s’en saisir. “Vous pouvez faire les tests hors de prix des universités américaines pour mesurer votre créativité, mais isolée, la créativité ne sert à rien : elle devient importante quand on l’associe à la transformation” et ça, c’est Gauthier Helloco qui le dit. Le chemin créatif compte donc plus que sa destination. A quelles fins faut-il être créatif ? Comment créer et avec quelles parties prenantes ? C’est la réponse à ces questions qui doit guider nos élans créatifs pour passer à l’action – et ne pas rester bloqué·e en attendant LA bonne idée, souvent autocentrée. Le bon plat, c’est avant tout la bonne recette.

 

4️ÈME IDÉE REÇUE : LA CRÉATIVITÉ S’EXPRIME LORSQUE L’ON EST DOS AU MUR.

Certes, la nécessité engendre la créativité grâce à l’urgence. Pourtant, les idées produites “sous pression” sont parfois des solutions de rustine : elles débouchent rarement sur des propositions révolutionnaires. D’ailleurs, Matthieu nous rappelle que “Léonard de Vinci ne produisait pas une œuvre toutes les 25 minutes, il a mis 15 ans à sortir La Joconde… ”. On se dit ici que la créativité ne se déclare pas, elle se planifie. Les changements profonds prennent du temps et donc la créativité prend de la place. Pour être créatif et proposer des changements radicaux, on ne peut faire l’économie du temps long voire du vide ! Il s’agit ici de libérer l’espace cognitif, temporel et physique d’un maximum d’individus pour exprimer leur potentiel créatif et faire face aux défis des prochaines décennies. Et si le premier pas pour être créatif était de libérer nos agendas ?

 

5️ÈME IDÉE REÇUE – LA CRÉATIVITÉ A UN CÔTÉ “FANTASQUE”.

Joanna Macy, Kate Raworth ou encore Richard Dawkins sont des esprits créatifs qui prouvent que la créativité peut être très concrète et insuffler du changement. “Au-delà de critiquer le système économique actuel, Kate Raworth propose une autre manière de voir l’économie. Et c’est bien le fait de proposer différemment qui rend ses idées si puissantes.” explique Matthieu Dardaillon. Et si nous cessons de percevoir les contraintes comme subies ou bloquantes ? Percevoir une contrainte comme positive permet de se mettre en mouvement, nous oblige à trouver de nouvelles façons de faire. Autrement dit, elle stimule notre créativité et ouvre de nouveaux champs possibles. Une contrainte : super nouvelle !

On terminera en mentionnant que la créativité vient aussi du cœur ! Comme la colère ou la joie, les émotions fortes sont le point de départ de tout élan créatif. Dans les arts comme dans le business, toute transformation commence par une émotion.

 

Ces convictions et ces apprentissages sont issus de la deuxième rencontre À (pile) POIL et sont le fruit des témoignages de nos 3 intervenant·e·s :

Auteur de l’ouvrage « Encore un p***** de bouquin sur la créativité » : Gauthier HELLOCO, expert en vulgarisation des comportements créatifs associés à la résolution de problèmes.

Louise SEGUIN, Responsable de la communication chez B Lab France. Elle fait également partie du collectif “Les Enragé·e·s” qui rassemble les jeunes communicant·e·s “mordus d’engagement”. Quel est le rôle de la créativité pour initier et/ou soutenir les puissants changements à venir ?

Matthieu DARDAILLON, ancien Président exécutif de Ticket For Change. Expert du changement systémique et infatigable explorateur, il a ouvert une année de « vide fertile » pour enrichir et affiner ses convictions sur la réinvention de nos modèles et la construction d’un futur désirable.

 

À (pile) POIL est conçu par SPRING LAB et Canary Call. Pour en savoir plus sur ce concept, cliquez ici.

 

 

Échange avec Yannick Ratte, pionnier de la Transformation Ecologique ♻️

 

 

Je suis ravie de vous partager ma discussion avec Yannick RATTE, un pionnier de la transformation écologique, hors du commun, que j’ai eu le plaisir d’accompagner depuis 10 ans chez Veolia et récemment dans sa prise de fonction en tant que directeur général de la SARP, filiale du groupe, spécialisée dans le domaine des déchets liquides.

 

 

Peux-tu nous raconter en quelques mots ton parcours professionnel ?

 

Après une formation d’ingénieur de l’Ecole des Ponts Paristech, j’ai intégré la banque IndoSuez dans l’activité financement de projets. A Hong Kong puis à Paris, cette expérience a été très formatrice pour comprendre les tenants et aboutissants de projets d’infrastructures structurants. Après quelques années, j’ai souhaité rejoindre un industriel, une entreprise, pour “faire les choses” et non plus seulement les accompagner.

C’est ainsi que j’ai intégré d’abord la Direction Financière Internationale de Veolia, puis Veolia Eau France dans différents postes en opérations : Directeur dans une agence territoriale et Directeur Régional. Ensuite un nouveau départ en Asie comme Directeur Général de Veolia Japon, puis de retour en France comme Directeur Général Adjoint en charge du développement chez Veolia Eau France.

Depuis mai 2023, je suis directeur général de la SARP, filiale de Veolia, spécialisée dans le domaine des déchets liquides. La SARP exerce des activités dans les domaines de l’assainissement, de l’hygiène du bâtiment et de l’air, de la collecte et de la valorisation des déchets ou encore de la maintenance industrielle.

 

 

Comment sont nées ta sensibilité et tes convictions sur les enjeux environnementaux, sociaux et sociétaux ?

 

Très tôt, j’ai eu une appétence pour un métier essentiel, d’utilité sociale ou sociétale comme l’eau ou l’énergie. Mes études d’ingénieur ont développé ma vocation de construire des infrastructures dans une approche de temps long avec une idée de progrès, pour la société et pour l’environnement.

Rapidement, j’ai acquis la conviction que les entreprises capables de concrétiser de grands projets d’infrastructures avaient un rôle important à jouer dans la réponse aux enjeux environnementaux, sociaux et sociétaux. Comme le dit le Président de Veolia, Antoine Frérot, “l’entreprise n’est prospère que si elle est utile”. Cette phrase résume bien ce qui me motive et me fait avancer dans mon activité professionnelle : faire partie d’un collectif utile à la société, délivrant des services essentiels.

Depuis 2-3 ans , nous évoluons dans un contexte de polycrises : crise sanitaire, guerre en Ukraine et crise de l’énergie qui a suivi, inflation, évènements climatiques extrêmes, inondations et incendies qui se multiplient, sécheresse, tensions sur certaines matières premières. Toutes ces difficultés sont les symptômes concrets des défis qui sont les nôtres. Elles n’ont fait que renforcer mes convictions et mon envie d’agir concrètement et rapidement.

 

 

À ta prise de fonction de Directeur Général de la SARP, tu as fait de la Transformation Écologique un élément central de la stratégie d’entreprise. Pourquoi ?

 

D’abord, le groupe Veolia se positionne comme l’entreprise de référence de la transformation écologique, Veolia s’engage à accélérer et à massifier le déploiement de solutions existantes, tout en créant celles de demain.

La SARP fait partie intégrante du groupe Veolia. En rejoignant la SARP, il me paraissait important d’affirmer cette volonté de la SARP de contribuer activement à cette transformation écologique. Le sentiment d’urgence et mes convictions personnelles m’ont poussé à vouloir agir collectivement avec les 6500 collaborateurs SARP qui œuvrent au quotidien, parfois sans le dire, à la transformation écologique de nos clients.

J’avais envie, dans 20 ans, de pouvoir regarder en arrière et faire le bilan de nos actions et me dire “Nous avons fait ce que nous avions à faire. Nous nous sommes mobilisés. Nous avons fait de notre mieux pour être à la hauteur de nos responsabilités”. Les entreprises, car elles sont, je dirai par essence, des entrepreneurs, ont cette responsabilité de faire évoluer les choses. Elles peuvent contribuer à faire en sorte de laisser à nos enfants un héritage viable, des infrastructures performantes d’un point de vue environnemental.

Nous devons avancer main dans la main avec nos parties prenantes, convaincus que les impératifs économiques, environnementaux, sociaux et sociétaux doivent s’appréhender comme un tout indissociable. L’exigence de nos parties prenantes sur ces sujets, que soient nos collaborateurs ou nos clients, est de plus en plus importante et nous nous devons d’apporter une réponse à la hauteur de ces enjeux.

L’expertise du Groupe Veolia en termes de transformation écologique m’a semblé une opportunité de synergie et d’accélération que nous devions saisir. La SARP doit suivre la trajectoire du groupe tout en trouvant sa propre déclinaison de la transformation écologique.

 

 

Comment cela s’est-il orchestré ?

 

J’ai souhaité embarquer le top management dès le départ de la réflexion. En effet, il me semble essentiel que les managers s’approprient pleinement le sujet, soient en mesure de l’incarner et le traduisent dans leur quotidien. C’est pourquoi nous avons co-construit avec eux le positionnement souhaité sur la transformation écologique en exprimant ensemble une nouvelle raison d’être, une promesse à nos clients ainsi que des engagements stratégiques, au cours d’une série d’ateliers d’intelligence collective.

Ce travail est loin d’être un exercice marketing : il a permis aux personnes impliquées de se poser les bonnes questions sur le rôle à jouer de la SARP, sur sa responsabilité, son utilité, unique et différenciante et sur comment agir plus fortement encore demain. Finalement comment définir la vision de notre métier dans une économie qui doit se décarboner et diminuer sa consommation de ressources naturelles.

Plusieurs questions ont été structurantes pour infuser la transformation écologique dans la stratégie :

  • Comment proposer une offre qui contribue à décarboner les activités de nos clients ?
  • Comment moins polluer et mieux prévenir la pollution ?
  • Comment consommer moins de ressources ? limiter la consommation d’énergie ?
  • Et comment s’adapter aussi bien sûr aux conséquences déjà concrètes du réchauffement climatique (inondations, canicules, sécheresse par exemple) ?Les premières réponses à ces questions nous permettent aujourd’hui de dessiner la feuille de route de la Transformation Écologique.

 

 

Une fois de plus, tu as choisi de te faire accompagner par Spring Lab. Pourquoi ?

 

En effet, après avoir accompagné Veolia Eau France dans une démarche de co-construction similaire, Spring Lab nous a aidés avec ses méthodes d’intelligence collective et une façon bien à elles de nous challenger en apportant leur regard extérieur à l’entreprise, en nous questionnant sur notre niveau d’ambition au regard des défis écologiques et sociétaux. Spring Lab nous a aidés à concevoir et à structurer la gouvernance et l’engagement des parties prenantes pour que la Transformation Écologique soit progressivement l’affaire de tous, du top management aux collaborateurs de terrain. Springlab nous a proposé plusieurs approches innovantes que nous avons pu adapter et discuter collectivement. Notre objectif est de démultiplier la mobilisation et l’impact dans les territoires car nous sommes très décentralisés.

 

 

Quel a été ton rôle dans la diffusion de la transformation écologique ?

 

En tant que dirigeant, mon rôle est celui de premier ambassadeur de la transformation écologique au sein de l’entreprise. Je crois fermement que pour que la transformation écologique réussisse, il est essentiel que le dirigeant soit véritablement convaincu et enthousiaste à ce sujet. Changer demande de l’énergie et il n’y a pas d’énergie sans motivation sincère.

Je considère mon rôle comme celui d’un catalyseur, d’un stimulant en favorisant un environnement propice à la transformation. Il est de ma responsabilité de nourrir en permanence cette volonté de changement au sein de l’entreprise, en veillant à ce que les conditions nécessaires pour la croissance de cette transformation soient constamment présentes.

Mon engagement ne se limite pas seulement à l’interne de l’entreprise, il s’étend à toute la filière. J’ai pris la parole de manière proactive pour acculturer et sensibiliser non seulement nos collaborateurs, mais aussi tous les acteurs impliqués dans notre secteur. Agir au sein de la filière est crucial pour créer un élan collectif vers d’autres modèles.

 

 

Quels enseignements souhaiterais-tu partager à un.e autre dirigeant.e pour se lancer dans cette transformation ?

 

Je partage 6 enseignements précieux dans notre parcours vers la transformation écologique.

1. Être profondément convaincu du bien-fondé de cette démarche. La transformation écologique demande un engagement à long terme, il faut tenir la distance. Il faut avoir conscience que cela va prendre du temps.

2. Confronter sa conviction en dialoguant avec des pairs engagés, s’inspirant de leurs expériences et convictions. Je recommande également de nourrir sa culture et ses connaissances continuellement par de la veille via des articles, des conférences, des podcasts.

3. Embarquer sa gouvernance, rechercher son adhésion à la transformation écologique me paraît être une condition sine qua non. Dans mon cas, le positionnement du groupe Veolia “acteur de référence de la Transformation Écologique” a facilité un accueil favorable à notre démarche au sein de la SARP.

4. Co-construire avec son Comité de Direction dès le début de la réflexion est une étape cruciale.

5. Anticiper le passage à l’échelle avec une gouvernance solide du projet de transformation. Il faut mettre en place les relais nécessaires transverses et au plus près du terrain.

6. Embarquer ses collaborateurs et éveiller les consciences. Pour cela, il faut s’appuyer sur l’existant et rechercher la motivation de ses collaborateurs en identifiant les actions qu’ils peuvent entreprendre pour en faire des acteurs engagés dès le début. Nous avons, par exemple, montré comment certaines de nos offres existantes répondaient déjà aux défis de la transformation écologique comme la décarbonation, la régénération des ressources et la dépollution.

 

 

 

✨ Joyeuse année 2024 sous le signe du vivant 🌱

 

 

Toute l’équipe Spring Lab vous souhaite une très belle et joyeuse année 2024, une année (re)connectée au vivant pour vous, vos proches, vos collègues et votre entreprise !

 

 

Cette nouvelle année s’ouvre devant nous comme une page blanche, prête à être griffonnée de nouvelles idées, à accueillir les prémices de projets à impact positif, à écrire de nouvelles connexions.
Et si nous regardions 2024 avec de nouvelles lunettes ?
Et si les 366 prochains jours étaient teintés de la boussole du vivant ?

 

 

La boussole du vivant, qu’est-ce que c’est ?

 

C’est un outil conçu et développé par Lumia et Axa Climate pour mesurer la prise en compte des 9 principes du vivant, c’est-à-dire les principes qui régissent la vie sur Terre et que l’on peut transposer au sein d’une organisation. Observer la boussole de son entreprise, dessiner sa propre boussole individuelle : c’est là que se trouve le premier pas vers l’exploration de la régénération

 

Chez Spring Lab, 3 des 9 principes du vivant nous inspirent tout particulièrement. En 2024, nous commençons cette exploration. Celle de la Singularité, initiée par l’expression d’une vision pour le métier de l’accompagnement à impact, celle de l’Interdépendance, avec la conviction que seules des coalitions engagées auront la puissance de créer de nouveaux paradigmes et celle de la Création Continue, pour expérimenter de nouvelles méthodes et outils visant à prendre soin du bien commun.

 

Et vous, à quoi ressemble votre boussole pour 2024 ?

Voici quelques questions qui pourraient vous inspirer de nouvelles résolutions !

 

 

Les principes du vivant

 

Interdépendance

L’Interdépendance :

Les systèmes vivants sont interdépendants. Nous sommes tous les maillons d’une même chaîne et plus nous avons d’interactions, plus notre système devient robuste.

Qui dépend de vous et de qui dépendez-vous ? Quelles nouvelles interactions souhaitez-vous créer ? Aux côtés de qui auriez-vous envie de vous engager (organisation, association) ?

 

Équilibre dynamique

L’Équilibre dynamique :

Un système vivant est robuste à partir du moment où les flux entre chaque élément sont équilibrés.

Quelles relations souhaiteriez-vous rééquilibrer ? Comment pourriez-vous le faire ?

 

Pas de déchets

Le “Pas de déchets” :

La nature ne produit aucun déchet. Le trop plein des uns sert aux autres et ainsi de suite.

Identifiez un trop-plein de choses non utiles dans votre vie. Comment pourriez-vous repenser ce trop-plein (réduire, réparer, recycler, réutiliser, déléguer…) ?

 

Sous-optimalité

La Sous-optimalité :

La nature n’est jamais à 100 %. Elle observe de longs cycles de repos comme l’hiver par exemple pour être prête à rayonner et à créer à nouveau au printemps.

Sur quoi auriez-vous envie de lever le pied ? Quels seraient les avantages d’un rythme de fonctionnement différent ?

 

Croissance limitée

La Croissance limitée :

Aucun système ne croît perpétuellement. Nous avons tous une taille limitée.

Où pensez-vous avoir atteint votre limite et comment pourriez-vous l’honorer plutôt que de la dépasser cette année ?

 

Diversité

La Diversité :

Plus les systèmes sont divers plus ces derniers sont robustes.

Dans quelles mesures votre entourage et votre environnement sont-ils source de diversité ? Comment pourriez-vous plus les diversifier en 2024 ?

 

Pas de centre

Le “Pas de centre” :

Un système vivant fonctionne de manière décentralisée. Chaque élément a sa propre marge de liberté pour grandir dans les contraintes données par son environnement.

Sur quel projet, pourriez-vous imaginer prendre des décisions différemment ? Et si vous laissiez la place à la prise de décision par consentement (=valider une décision si aucun membre du groupe ne s’y est opposé) ?

 

Singularité

La Singularité :

Chaque système vivant à sa singularité propre qui représente une force pour le collectif.

Qu’aimez-vous particulièrement faire sans compter ? Comment pourriez-vous cultiver et affirmer cette appétence pour en faire bénéficier les autres ?

 

Création continue

La Création continue :

Un système vivant créé spontanément de façon continue.

Qu’aimez-vous créer naturellement ? Comment pourriez-vous nourrir cette créativité spontanée ?

 

 

 

Partagez-nous vos réflexions !

 

 

 

 

 

 

🌱 Spring Lab x Canary Call 🐥 – Une collaboration qui tombe pile poil

 

 

Coalition, co-design, collaboration … ou tout simplement partenariat …

 

Les enjeux de transformation sont tellement systémiques qu’ils ne s’envisagent ni ne se résolvent seuls. Ici aussi un des principes du vivant nous inspire : l’interdépendance et la diversité. Alors, lorsque nous avons pensé à créer À (pile) POIL, un nouveau genre de rencontres pour traiter les transformations, nous avons cherché un.e partenaire qui complète notre expertise et partage nos valeurs. 

 

Et tadam,  Marie Jadeau, rencontre Perrine Grua, fondatrice de Canary Call lors d’une interview quelques mois avant sa prise de fonction chez Spring Lab, (épisode passionnant sur sa précédente expérience professionnelle à découvrir juste ici). Et c’est LA rencontre. Une rencontre qui marque, tant sur le plan humain que sur celui du projet. 

 

Une rencontre de Spring Lab et de Canary Call avec deux raisons d’être, différentes et complémentaires :  

 

🟢  Spring Lab : “Initier le mouvement vers un futur souhaitable”,

🟢  Canary Call : “Activer les rencontres entre les talents et les besoins du monde”. 

 

 

Voilà un parfait combo pour accélérer les transitions, humblement à notre niveau.


📝  Et c’est ainsi que naît notre projet commun A pile Poil, une série de rencontres sans complexe, qui défrichent les transformations des entreprises vers l’impact positif et donnent des clés pour passer à l’action.  

 

👉  À « pile » : car nous explorons les sujets du moment : « c’est pile poil ce qu’il vous faut ! »

👉  À « poil » : car nous allons à rebrousse poil des idées reçues ! 

 

✨  Ce qui a si bien marché ? Rassembler les participant·e·s autour d’intervenant·e·s engagé·e·s et ouvert·e·s pour challenger leurs expériences, tout en vivant une expérience décalée, intimiste et authentique. 

 

Nous vous proposons un aperçu de notre premier événement autour de la Régénération à travers un retour en images au bar oé.

 

 

 

 

 

 

Et la suite, vous nous direz ? Quels sont les sujets clés qui nous inspirent/stimulent ? Créativité, Gouvernance partagée, la puissance des émotions dans les transformations… Stay tuned ! 

 

Merci encore à Karen Lemasson, David Ravet et Nicolas Serva pour avoir accepté notre invitation pour notre première édition.

 

 

A très vite pour de nouvelles aventures À (pile) POIL !

 

 

🌱 À (pile) POIL – Retour sur la première édition 🎙️

 

 

À (pile) POIL, c’est une série de rencontres sans complexe proposée par Spring Lab et Canary Call, qui défrichent les transformations des entreprises vers l’impact positif et donnent des clés pour passer à l’action !

(suite…)

👩‍💼 Aujourd’hui, nous mettons en lumière Emmanuelle Durand-Rodriguez, journaliste engagée depuis plus de 25 ans.

 

🌟 Membre du Comité Mission de Spring Lab depuis 2 ans, Emmanuelle incarne la fusion entre le journalisme et l’action, contribuant à façonner un monde plus équilibré et résilient.

 

🎙️ Elle aime par-dessus tout “interviewer et comprendre les entrepreneur.es et les chercheur.es, des passionné.es dont l’énergie combinée peut faire la différence”.

 

🤝 Sa mission : connecter des mondes qui se connaissent mal et porter leurs voix.

 

💪 Une véritable fierté pour Spring Lab de valoriser son engagement et sa contribution à la communauté. Emmanuelle est un exemple inspirant de l’impact que le journalisme engagé peut avoir dans la construction d’un monde meilleur.

   (suite…)

📆🥂On vient d’avoir 2 ans !

 

Pas 2 ans d’existence, non (quoi que cela en rajeunirait certaines 👀) ; 2 ans que Spring Lab est devenue Société à mission ! ✨💪

 

Alors oui, nous sommes fièr.e.s, car plus qu’un statut juridique, nous avons su en faire un véritable tournant dans la vie de Spring Lab !

 

📅  2 ans après, ce qui a changé pour nous :

(suite…)

Pourquoi Greenly ? 🌱

 

Parce que nous recherchons la même chose : la quête de durabilité pour les entreprises quelles qu’elles soient. 

 

Greenly et Spring Lab c’est le match parfait : des experts qui ont la volonté de propulser vos stratégies de transformation et d’innovation à impact vers des futurs souhaitables afin de concilier impact écologique et social et performance économique. 

 

En unissant nos forces, nous œuvrons avec complémentarité et coopération pour un avenir plus durable : mesure carbone, diagnostic, stratégie, actions, réactions, transformation & innovations. 🚀✨

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Ça y est ! C’est la concrétisation de plus de 2 ans de travail. C’est l’avènement de notre grand projet de transformation qui est passé par l’évolution de notre organisation, de nos recrutements, de notre identité visuelle, de nos méthodes, de notre gouvernance et de notre métier pour innover, transformer et engager nos collaborateur·trice·s ainsi que notre écosystème vers l’#impact positif.

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Il y a de cela un an 🎂, nous devenions Société à Mission, continuant ainsi notre transformation interne vers le Positive Impact . C’était une belle étape, essentielle pour nous, à la fois structurante et engageante.

C’est aussi à cette période que nous avons décidé qu’il fallait pousser encore plus loin notre démarche et notre engagement : C’était parti pour Bcorp.

(suite…)

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